Friday, October 26, 2012

Quand je sors ma boîte de Kleenex au cinéma....


Dernièrement, j’ai revu deux ovnis cinématographiques qui avaient irrité mes copains la première fois.

En 2007, j’avais insisté pour aller voir « Boy A » avec Andrew Garfield car je connaissais le travail du réalisateur (et un peu pour l’acteur principal, je l’avoue). Cela m’avait valu des reproches à la sortie, car malgré la beauté du film, la polémique avait gonflé rapidement sur l’acteur en question.

J’avais beau le défendre, tout le monde autour de la table m’expliqua qu’il était « insignifiant et d’une banalité incroyable ». Justement, c’est exactement ce qui me plaît chez Garfield.

La première fois que je l’ai aperçu chez Redford (Lions et agneaux), j’ai été frappé par ce côté sombre et vulnérable qu’il dégage à chaque fois et dans la même séquence.

Il faut voir les trois épisodes de cette merveilleuse série britannique The Red Riding Trilogy pour comprendre où je veux en venir.

Parallèlement, deux des films qui me touchent le plus sont deux de ses plus beaux rôles (pour l’instant) : Boy A et Never Let Me Go.

Boy A qui est adapté du livre « Jeux d’Enfants » de Jonathan Trigell, traite d’un sujet des plus délicats mais le personnage de Jack, qu’interprète donc Garfield, est beau et attachant, malgré le contexte introductif. La composition de l’acteur y est sans aucun doute pour beaucoup. Il possède ce regard, cette allure et cette vulnérabilité qui déstabilisent le spectateur de sa répulsion initiale. Cette deuxième chance est juste une évidence qui s’impose au fil des pas de cet adolescent à qui il manque une partie du puzzle.

Et malgré le contexte sombre, ce film est un véritable hymne à la vie qui n’est jamais tendre et ne pardonne rien.

En 2009, je récidivais avec « Never Let Me Go » qui part d’un autre point de vue et d’une autre vision du monde, mais dont la poésie, la fatalité et cette espèce de résignation font de ce film un concentré de sensibilité. Garfield sauve le film d’un côté pathos qui aurait pu lui nuire (notamment à cause de l’interprétation d’une des actrices, qui n’est pas Mulligan !). Une nouvelle fois, il compose un être étrange, attachant, vulnérable mais d’une force incroyable qui se révèle toujours sur la corde raide. Il porte littéralement le film sur ses frêles épaules et on ne se relève pas vraiment de son absence.



Il existe peu de films qui me laissent sans voix et surtout, qui me poussent à sortir la boîte de Kleenex (oui, la boîte, pas un seul !), et, des acteurs encore moins.

Boy A, Never Let Me Go et Andrew Garfield en font partie. 






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