Sunday, June 30, 2013

Les 10 façons de rompre avec un mec


Je déteste rompre avec quelqu’un.

D’ailleurs, la plupart du temps, c’est l’autre qui prend l’initiative… bien aidé par ma non-participation au « bonheur conjugal ». Une rupture faute de combattant en quelque sorte.  Mon tempérament fait que je n’aime pas heurter les gens que j’ai aimés ou aime. J’ai un grandiose côté « sacrifiée » quand on en vient à parler rupture amoureuse.

Cependant, j’ai, depuis, mon premier petit copain (le vrai, pas celui dont je tenais à la main au primaire !), en 6e (ben, oui), eu l’occasion de rompre avec quelqu’un. Chez moi, la rupture se fait en douceur, je me retire doucement et sans grande scène. Loin de moi la crise de larmes, d’hystérie ou même les menaces. Si je pars, je pars.

Premièrement, parce que la décision est mûrement réfléchie (pas le style à me séparer sur un coup de tête, ni de cœur), deuxièmement, parce que j’ai tourné dix-neuf fois ma langue dans ma bouche (alors que d’ordinaire, je peux exprimer mes opinions de façon radicale) et, enfin, parce que j’ai clarifié la situation avec l’autre avant la rupture (première sommation, deuxième, puis bon préalable de sortie, bon de sortie définitive).

Néanmoins, il y a eu quelques occasions de se séparer plus ou moins facilement et les phrases qui y ont été associées…

1. « Désolée, mais là, ce n’est plus tolérable. Il vaut mieux se séparer, non ? » : phrase bateau s’il en est mais qui va donner le mauvais rôle à l’autre. Il va répondre « oui, t’as raison », et là, soit vous fondez en larmes (version fille énamourée), soit vous lui balancez une claque (version fille libérée), soit vous lui dites « Noon, pitié » (version fille pathétique). Bon, vous n’oublierez pas de préparer votre (sa ?) valise avant la prononciation de ladite phrase, histoire de dégager le plus vite possible (on ne sait jamais, ces bêtes-là, ça s’attache vite !).

2. « Ah carrément, tu me trompes, et bien, moi aussi, et avec ton meilleur pote ! Justement, il m’attend dans sa voiture. Tu sais où envoyer mes affaires, merci ! » : Je vous l’accorde, c’est brutal, mais il vous a trompé le salaud (bon, vous aussi, mais ce n’est pas pareil, vous l’avez trompé par vengeance… bonjour l’excuse pourrie !). En plus, il faut bien avouer que D est mieux qu’A, enfin pour l’instant. N’oubliez pas que c’est son meilleur pote et que cela va ressortir un jour ou l’autre dans la bouche de D… qui vous dira « Ouais, mais bon, t’as trompé A avec moi, qui me prouve que tu ne me trompes pas avec F ». Rien, mis à part que vous n’avez aucune intention de partir avec F, cette fois.

3. « Ben, tu prends tes affaires et tu retournes chez ta mère » : Il était choupinet, au début, le garçon mais à vous expliquer que « môman » faisait ça mieux, que « môman » trouvait qu’il était mieux avec son blouson jaune (et même s’il ressemble à Caliméro) et qu’elle le préférait avec la barbe de 5 jours… Ce n’est quand même pas elle qui vit avec lui, sort avec lui au restaurant, et l’embrasse le matin. Alors, elle se contente de rester sa « môman » le dimanche midi, et nous, sa femme le reste du temps, sinon, il y retourne directement chez sa « môman » !

4. « Honnêtement, non, je ne vois pas pourquoi on doit se marier » : Si la demande a été faite dans les conditions normales (vous vous aimez, vous vivez ensemble, vous avez survécu aux fêtes de fin d’années et d’été avec vos familles respectives sans vous ouvrir les veines, et vos amis sont finalement heureux de vous recevoir), vous devriez répondre « ouiiii » (version fille ou garçon). Par contre, si vous entendez un « oui, mais » dans votre tête…  n’y allez pas ! ça sent le divorce à plein nez dans trois mois.

5. « J’aime (mieux) ton cousin germain » : version acceptée « meilleur ami, frère, oncle » ; version non acceptable « père, mère ». il faut bien penser à préciser « mieux » car dire un brutal « J’aime ton cousin germain », surtout en français où le verbe « aimer » qui signifie l’amour, l’amitié ou l’attirance simple, cela peut porter à confusion et Choupinet ne verra pas la signification basique (« je couche avec lui »), mais la version Choupinesque (« Ah, elle l’apprécie »). Attention, un garçon n’a jamais la même interprétation que vous.

6. « T’es fou, ou quoi ? Alors, là, c’est la totale ! » : après qu’il ait demandé officiellement votre main à Papounet d’amour après trois jours de bonheur sans nuage (et surtout après le retour sur Terre). Passer trois jours avec vous ne peut absolument pas lui donner le droit de débarquer à l’improviste chez votre papounet et vous demander en mariage sous prétexte que « vous êtes la fille la plus géniale du monde et, wow, quelle fille, Monsieur ! »… Papounet n’a pas besoin de savoir que sa « fifille » est « bonne ». Papounet n’a besoin de ne savoir qu’une chose : que le « grand con devant lui va dégager immédiatement hors de portée ». Merci papounet !

7. « Ma sœur m’a demandé de t’informer que c’était fini entre vous » : Envoyer sa petite sœur pour rompre, c’est très lâche, mais à 10 ans, elle n’y comprend rien, et le grand dadais ne va pas pleurer devant une gamine. Du coup, elle l’assomme, lui sourit, part et le laisse les bras ballants implorant tous les Saints du Paradis de vous « maudire sur cinquante générations ». Quand elle revient, elle est fière et vous dit « Même pas eu peur de ce grand débile ! Il est même pas beau ! »… Elle est Choupi, petite sœur !

8. « Je crois que toi et moi, c’est fini » : déjà, employer le « Je crois que », c’est limiter les dégâts au cas où, prise de remords (de regrets, de larmoyantes lettres d’amour, de retour à la réalité, etc.), vous deviez revenir faire un tour dans les bras du Choupinet. Bon, c’est fini, c’est fini, ça veut dire quoi ? Je crois, tu crois, nous croyons. Le temps qu’il réalise que vous le quittez, il aura enfin sortir la phrase qu’il est bloqué dans sa gorge depuis trois ans, six mois, quatre jours et cinq minutes « Mais, je t’aime, moi ». Ah ouais ? Attendons quelques temps alors… Fini ? Oui, oui, Choupinet, on a fini le cognac, c’est ça que je voulais dire. Ooops !

9. « Mon papa refuse que je te fréquente » : l’excuse pourrie et infantile de « fifille à son papa » (mais soutenue par Papounet d’Amour qui n’entend pas vous « prêter » au premier quidam venu, a fortiori si ce dernier est bien sous tous rapports…). Bien sûr, papounet n’est pas au courant et ce n’est pas Choupinet qui ira lui demander une explication. Il avait déjà du mal à lui demander le sel à table ! Bon, vous n’êtes pas à l’abri d’une rencontre fortuite entre ledit papounet et Choupi, un matin, sur le marché local et d’une discussion « entre hommes »… Mais bon, d’ici là, papounet aura un autre Choupi dans le viseur.

10. « Je te quitte » : Simple, efficace, direct. Après quelques temps ensemble, c’était comme vivre avec son frère (en moins drôle, plus ambigu, et largement moins familial) et ça, même si le Choupi était un type bien, respectueux et intègre, le côté « grand fou » qui vous sautait dessus avant l’arrivée sur le palier, vous manquait beaucoup et vous vous êtes mise à regarder les autres garçons dans le bus et à imaginer leur donner votre numéro de portable. Du coup, autant le faire sans tromper Choupi qui est, quand même, un garçon bien.

L’amour dure combien déjà ?


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