Tuesday, October 11, 2016

[Littérature] Retour sur le Congrès de la Fédération Historique du Sud-Ouest


 

En ce début du mois de septembre, et sous un soleil radieux et une chaleur relativement au-dessus de la normale, s’est tenu le CXIXe congrès de la Fédération Historique du Sud-Ouest qui se déroulait à Périgueux.

Organisé de mains de maître par la SHAP (Société Historique et Archéologique du Périgord), il avait lieu dans le Théâtre de Périgueux, l’Odyssée.

Réparti sur deux jours (samedi 10 et dimanche 11), le congrès rassemblait une cinquantaine d’interventions liées au thème retenu :

« Les écrivains en Aquitaine » souhaitant rassembler toutes les facettes de la vie intellectuelle de l’Aquitaine (pardon, la Nouvelle Aquitaine) entre les natifs, les adoptés, les chercheurs d’inspiration, les touristes etc.

Après l’inauguration et les discours officiels dans l’amphithéâtre, nous avons donc slalomé entre les trois salles dévolues aux présentations. 

A chacun ses goûts, son programme et sa dextérité à rejoindre la salle à temps pour le début de la prise de parole.

Il est à signaler que grâce aux Présidents d’atelier, les horaires furent respectés et que cela nous a donné, autant aux intervenants, dont je suis fière de faire partie, qu’aux participants (idem), la possibilité d’enchaîner les montées et descentes sans catastrophe majeure.

Voici celles auxquelles j’ai assistées et dont je recommande vivement la lecture ; Interventions qui seront publiées très bientôt dans les actes du colloque.

Une vidéo du week-end illustre, en fin de papier, mon escapade à Périgueux !

Samedi 10 matin :
  • Chantal de Saint Priest d’Urgel « La Suprématie occitane dans l’Aquitaine du Moyen Âge »
  • Sophie Miquel « Le Naturaliste Charles Desmoulins et ses correspondants 1798-1875 »
  • Philippe Rougier « Des ouvrières des Lettres en Aquitaine, entre Bordeaux et la Dordogne »

 Samedi 10 après-midi :

Outre mon intervention prévue à 14h55 sur « Louis Geandreau, poilu et périgourdin mort pendant la Grande Guerre », dont je vais éviter de vous rabattre les oreilles encore une fois, j’ai lu le texte d’un de mes confrères, M. Forrier, absent pour raisons personnelles, qui évoquait « le Sud-Ouest dans l’œuvre dramatique d’Edmond Rostand ». 
Entre le stress de la lecture d’un texte inconnu, en public, et celle que je devais présenter à la suite, j’ai dû mourir une dizaine de fois intérieurement.

Je passe sur la prestation (ce n’est pas à moi d’en dire un mot) et je reviens aux présentations entendues :
  • Denise Gellini « Garonne, Gironde, le fleuve de Jean Balde »
  • Louis-Etienne Audrerie « Maine de Biran, philosophe du sentiment de l’existence »
  • Eric Cron « Les métamorphoses de Jean Rameau au Pourtaou »
  • M. Boissevit pour feu M. Dujarric de la Rivière « Catherine Pozzi, un « très haut amour »
  • Ghislaine Faurie-Lajonie « Jules Claretie, une enfance – adolescence en Périgord »
  • Robert Bedon « A la charnière entre l’Antiquité et le Moyen Âge, Ruricius, le plus ancien écrivain connu du Limousin »
  • Claude Lacombe « Wigrin de Taillefer, une vie vouée à l’archéologie du terroir périgourdin, 1761-1833 »
Après ce brainstorming et cette journée délicieusement intelligente, nous voici dans les salons de la Préfecture de Dordogne pour un dîner, sous le patronage du Secrétaire Général, et une apparition de Madame la Sous-Préfet. Dîner délicat, soigné et très périgourdin ; Notre choix de table fut judicieux autant par nos conversations que par la proximité de la fenêtre (ouverte) et de l’air « frais » entrant… 


Le retour vers l’hôtel fut épique et drôle à travers les rues pavées du centre de Périgueux (surtout avec des chaussures « de filles »). 

 
Dimanche 11 septembre : 
Le dimanche matin, après un petit déjeuner face à l’Isle (la rivière) et un détour par le marché du Coderc (oui, oui, on se balade à la fraîche avant le « travail intensif »), c’était l’occasion de voir les derniers intervenants.

Pour moi, cela a été facile à déterminer :
  • Emilie Champion « Le marquis de Lur Saluces et le prodigieux moujik »
  • « Aquitaine, terre de cinéma : simple décor paysager ou réelle actrice du film » qui a été lue par le Président de l’Atelier, Laurent Coste, en l’absence de Céline Piot
  • Martine Balout « Périgueux à l’âge industriel : Paul Nizan, Antoine Bloyé »
  • Grégory Champeaud « Emmanuel Delbousquet et la course landaise dans le roman « L’écarteur » 1874-1909 »
  • Pierre Martial « André Maurois, un normand en Périgord »
Dans l’après-midi, après une halte à la SHAP, nous avons arpenté les rues du « vieux Périgueux » sur les traces des écrivains. Deux heures entre marche et promenade en bus, dans une ambiance joviale, un brin dissipé à l’arrière du bus, qui furent agréables et distrayantes.


Bref, un week-end intéressant, voire passionnant, avec des personnes attentives, cultivées et des organisateurs, la SHAP, la société savante à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir, de haute qualité. 




Je tiens donc à remercier, outre les Présidents respectifs de la FHSO et de la SHAP, Dominique Audrerie, « Madame la Trésorière de la SHAP » – qui m’a soutenue moralement avant mon intervention !-, mes voisins de table – autant au dîner que lors des interventions - et enfin (surtout) Sophie, une assistante efficace, discrète et adorable (bref, l’assistante parfaite, et je sais de quoi je parle !).

Vivement les prochains évènements !

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